Premier regard traversé par la conduite en fonte, le regard XI est étonnant de plusieurs points de vue: La grande voute de la chambre du regard n'existe plus, remplacée par une dalle de béton. De plus, la galerie qui continue en aval du regard est elliptique, un peu comme une portion en amont du regard X. Construites par l'ingénieur hydolicien Bralle (Inspecteur Général des Eaux, et accessoirement Inspecteur Général des Carrières pendant 2 ans) en 1807, ces 2 portions de voutes elliptiques avaient pour but de remplacer la voute de l'aqueduc qui menaçait de s'effondrer.
Le regard XII, dans une propriété privée, est envahi de racines qui le fragilisent. Bien que dès 1633, Thomas Francine (alors entrepreneur de l'aqueduc) instaure une zone non edificandi (plantations et constructions) de 30 mètres de part et d'autre de l'ouvrage, les constructions se multiplièrent à partir de la Révolution. Zone réduite à 4 mètres par la suite, de nombreux propriétaires reçurent quand même des contraventions avec ordre d'arracher les arbres au cours du XIXe siècle.
Ce regard, comme le suivant, contient une vanne permettant de couper l'eau, en cas de besoin (travaux principalement).
Les regards XIII et XIV bornent le pont aqueduc, avec leur portes en bois permettant d'éviter les courants d'air froid de l'hiver.
Le regard XV se trouve dans un jardin public. S'il n'a rien d'extraordinaire en extérieur (surtout avec son toit métallique, remplaçant le toit originel gisant maintenant dans l'escalier d'accès), l'intérieur est bien différent...
Un petite trappe en pierre laisse apparaitre une conduite menant à un réservoir. Cette concession servait à alimenter une fontaine du parc, dans une petite grotte. L'eau était puisée dans le réservoir par un moulin et dirigé vers la fontaine. L'eau regagnait ensuite le réservoir via une rigole.
Le regard XVI est le seul regard de l'aqueduc en dehors de Paris à avoir été rasé en surface. Il était au préalable dans le parc d'un château, propriété de Ronsard puis de Laplace. L'édicule du regard fut semble t'il rasé vers 1850.
En continuant la route, le regard XVII, dont l'édicule était bien mal en point en 2011, se trouve au fond d'une impasse et comporte lui aussi, une vanne. Le regard XVIII quant à lui, se fait discret dans un coin de carrefour à la limite de Gentilly.
En arrivant à Gentilly, l'aqueduc borde la crête du coteau rive gauche de la Bièvre, comme son prédécesseur l'aqueduc de Lutèce.
Le regard XIX, pendant longtemps ouvert aux quatre vents, fut la cible d'un soir de personnes sans aucun respect, qui barbouillèrent les murs d'inscriptions douteuses. On remarquera également que la voute de la chambre a été tronquée et remplacée par une dalle, sans doute à cause de travaux de voirie au dessus.
Le regard XX, 'flambant neuf', n'a pas été bien plus épargné par le temps: Lors de l'aménagement de la ZAC de la porte de Gentilly, l'édicule à subit des dommages irréparables et a été purement et simplement reconstruit à l'identique en 2006.